Les Archives départementales de Saône-et-Loire
Les Archives départementales de Saône-et-Loire ont sélectionné ces documents dans leur fonds 1914-1918. À voir : un dossier consacré à la Saône-et-Loire en guerre sur le site des Archives départementales.

Extrait des souvenirs de P. Ferrier, secrétaire en chef de la mairie du Creusot, sur la mobilisation. Son récit dactylographié est rassemblé dans quatre livrets relatant la guerre dans cette ville sidérurgique de l’arrière, d’août 1914 à novembre 1918. Cote R 295.
De décembre 1915 à septembre 1918, le patron de l’imprimerie Protat Frères, à Mâcon, a édité un journal pour les mobilisés de son entreprise. Distribué à tout le personnel, il était constitué d’extraits de lettres reçues du front, de nouvelles de l’entreprise et d’une liste nominative avec la situation de chacun. Journal du 24 décembre 1915. Cote 37 J 1213. 1/2.
De décembre 1915 à septembre 1918, le patron de l’imprimerie Protat Frères, à Mâcon, a édité un journal pour les mobilisés de son entreprise. Distribué à tout le personnel, il était constitué d’extraits de lettres reçues du front, de nouvelles de l’entreprise et d’une liste nominative avec la situation de chacun. Journal du 24 décembre 1915. Cote 37 J 1213. 2/2.
Jean Déléage, inspecteur des écoles primaires dans le civil, est au front. Il écrit à ses deux fils, André et Maurice, une lettre qui décrit et explique l’organisation des tranchées, 25 août 1915. Cote 53 J 6. 1/2.
Jean Déléage, inspecteur des écoles primaires dans le civil, est au front. Il écrit à ses deux fils, André et Maurice, une lettre qui décrit et explique l’organisation des tranchées, 25 août 1915. Cote 53 J 6. 2/2.
La censure supprime dans les journaux les textes jugés inappropriés ou antipatriotiques. Des « blancs » et la mention « censuré » signalent les coupes. Le journal Le Morvan Républicain du 4 mars 1916 dénonce cette pratique avec humour, en mettant en avant la fête de sainte Anastasie, nom utilisé dans la presse pour représenter la censure. Cote PR 76/18.
Les soldats originaires du village d’Iguerande écrivent à leur curé, l’abbé Desroche, et se confient à lui. Lettre de Jean Barnaud qui se termine ainsi : « Excusez mon griffonnage j’ai tellement froid aux doigts », 10 mars 1916. Cote 13 J 1.
La propagande est mise en œuvre pour influencer l’opinion publique. Cet almanach de 1917 distribué à l’arrière présente une vision idéalisée du repas des soldats aux avant-postes en Champagne. Cote J 853.